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Améliorer les services de garde au Nouveau-Brunswick : Un autre pas vers un système universel

Moncton — La Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick juge encourageant que le gouvernement provincial ait l’intention de poursuivre la négociation d'une entente sur un système de services de garde universel avec le gouvernement fédéral.

Suite aux élections fédérales d'hier, les plans visant à mettre en œuvre un système national d'apprentissage et de garde d'enfants, qui réduirait les coûts quotidiens à 10 $ d'ici 2026, iront de l’avant. Un accord n'a pas encore été conclu avec le fédéral au Nouveau-Brunswick, ni avec l'Ontario ou l'Alberta.

Le premier ministre Blaine Higgs a manifesté son intention de conclure un accord, mais explique qu'il a tardé à le faire afin de mieux comprendre comment la proposition "profitera ou appuiera nos garderies privées".

« Nous accueillons favorablement l'intention déclarée du premier ministre Higgs envers en faveur d’une entente. Bien qu'on attende avec impatience que le gouvernement provincial conclue une entente sur les services de garde, le manque de soutien exprimé par le premier ministre Higgs à l'égard de l'expansion des services de garde dans le secteur sans but lucratif nous préoccupe », déclare Krysta Cowling, présidente de la Coalition.

Outre la réduction des frais de garde réglementés, le plan vise à augmenter le nombre de places de qualité, notamment dans le secteur sans but lucratif. Au Nouveau-Brunswick, plus des deux tiers des centres d'apprentissage et de garde sont à but lucratif et seulement un tiers sont sans but lucratif. De plus, c'est la seule province qui n'a pas de services de garde publics.[1]

« Étant donné que les services de garde d'enfants sans but lucratif sont principalement redevables aux enfants et aux familles, ils sont essentiels pour garantir des services de garde d'enfants de qualité, accessibles, inclusifs et abordables. L'expansion dans le secteur à but non lucratif permet de réinvestir les profits dans ces mêmes services – et dans les éducatrices de la petite enfance », explique la présidente de la Coalition.

Un total de 1 520 éducatrices de la petite enfance ont quitté leur poste en 2019-2020, soit 27,8 % de la main-d'œuvre. Avec un salaire moyen de 18,75 $ de l'heure pour celles qui sont formées, elles sont encore loin d'atteindre l'équité salariale.

« Il s'agit d'une occasion en or de négocier un système qui offrira des salaires équitables à nos éducatrices et éducateurs, ainsi que des services de qualité à nos enfants, et qui encouragera la pleine participation des citoyennes au marché du travail. Nous exhortons le premier ministre Higgs à conclure un accord sans plus tarder et à prioriser l’expansion des services de garde dans le secteur à but non lucratif », conclut Krysta Cowling.

 

[1] Early Childhood Education and Care in Canada, (2019). https://childcarecanada.org/sites/default/files/ECEC-Canada-2019-New-Brunswick.pdf

 

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Rachel Richard
Affaires publiques et communications