Moncton – La Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick accueille favorablement la promesse d’investissements pour des salaires équitables pour les travailleuses et travailleurs de soins à domicile dans le plan du parti progressiste-conservateur sur les soins du vieillissement.
« Nous sommes encouragées par l’engagement du Parti progressiste-conservateur à investir dans le salaire des travailleuses et travailleurs dans un secteur à prédominance féminine. Il reste à voir si ces investissements permettront d’atteindre l’équité salariale », dit Frances LeBlanc, la présidente de la Coalition.
Pour y arriver, les salaires doivent refléter les responsabilités, qualifications et habiletés, efforts et conditions requises pour l’emploi. Une étude menée par l’économiste Ruth Rose avait conclu qu’en 2012, le salaire horaire des travailleuses de soins à domicile du Nouveau-Brunswick aurait dû être d’environ 20 $ l’heure pour atteindre l’équité salariale. Aujourd’hui, avec l’inflation, il devrait être encore plus élevé.
« Il faut s’assurer de payer un salaire équitable à l’ensemble de la main d’œuvre du secteur des soins communautaires. Les faibles salaires qui persistent dans les secteurs à prédominance féminine démontrent que le Nouveau-Brunswick a besoin d’une loi assurant l’équité salariale pour l’ensemble du secteur privé. Il est temps ! », ajoute Frances LeBlanc.
Environ 12 000 à 15 000 personnes travaillent dans le secteur des soins communautaires. Elles sont en majorité des femmes et gagnent en moyenne de 12 $ à 15 $ l’heure.