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Politiques sexistes, résistance féministe

Fredericton, le 8 mars 2024 - En cette Journée internationale des droits des femmes, on dit : résistance ! Plus de 125 personnes sont descendues dans les rues du centre-ville de Fredericton cet après-midi pour résister à l'inaction du gouvernement face à la pauvreté des femmes et des minorités de genres au Nouveau-Brunswick.

La marche a eu lieu à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes et était une collaboration entre le Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick (RFNB), la Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick et le Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick. Il s’agissait de s’unir pour dénoncer l’inaction de gouvernement pour améliorer les conditions de vie et de travail des femmes et des minorités de genre au Nouveau-Brunswick. Cela inclut le manque d’accès aux soins de santé reproductive, les conditions de travail précaires, l’iniquité salariale qui sévit dans le secteur privé... Il est temps d’agir !

Nos revendications : 

Abroger l’annexe 2 du règlement 84.20 de la Loi sur le paiement des services médicaux pour autoriser le remboursement des avortements à l’extérieur des établissements hospitaliers, et ce, à travers la province ;

« Nos organismes tirent la sonnette d’alarme depuis des années et on ne sent pas une réelle volonté du gouvernement de changer les choses. Aujourd’hui on voit que quatre ans après le début de la pandémie de COVID-19, alors que les hôpitaux sont de plus en plus surchargés et que le coût de la vie ne cesse d’augmenter, ce sont les femmes, les minorités de genre, les personnes racisées qui payent le prix lourd » explique Geneviève L. Latour, présidente du RFNB.  

Augmenter le salaire minimum à un salaire de subsistance et modifier la Loi sur les normes d’emploi pour mettre en place 10 jours de congés de maladie rémunérés par l’employeur ;  

« Les femmes et les personnes à la croisée des oppressions sont historiquement et statistiquement plus susceptibles de vivre en situation de pauvreté et de travailler des emplois atypiques et à faible revenu. Depuis 2020, celles-ci ont été durement touchées par la plus forte hausse du coût de la vie en 40 ans, ce qui a exacerbé les conditions de travail et de vie déjà précaires au Nouveau-Brunswick », explique Janelle LeBlanc, coordonnatrice provinciale du Front commun. « Comment ces personnes sont-elles censées vivre avec un salaire minimum insuffisant pour couvrir les besoins essentiels et sans jours de maladie payés ? », ajoute-t-elle.

 Adopter une loi sur l'équité salariale dans l'ensemble du secteur privé, les municipalités, le secteur des soins et les universités.

« Il est inacceptable qu'en 2024, les femmes gagnent toujours moins que les hommes pour un travail de valeur égale et parfois, pour le même travail. Notre société repose largement sur les emplois à prédominance féminine trop souvent sous-valorisés, sous-payés, et de plus en plus occupés par une main d’œuvre disproportionnellement racisée », affirme Krysta Cowling, la présidente de la Coalition pour l’équité salariale. « Il faut une loi pour assurer le respect du droit à l’équité salariale dans le secteur privé ».

« À quelques mois des prochaines élections provinciales, exigeons des changements structurels pour améliorer les conditions de travail et de vie. Les bénéfices sont nombreux, tant pour la population que les entreprises, le gouvernement et l’ensemble de la société ! », exhortent les groupes.

Nous Joindre:

Un contact avec les médias est disponible sur cette nouvelle:

Janelle LeBlanc
Coordinatrice provinciale, Front commun pour la justice sociale