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Élections 2024

Une victoire pour l'équité salariale

Moncton La Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick souligne deux premières : l'élection d'une femme comme première ministre du Nouveau-Brunswick et l'engagement d'un parti majoritaire à adopter une loi sur l'équité salariale pour le secteur privé.

« L'élection de la première femme première ministre du Nouveau-Brunswick est un moment indéniablement historique pour notre province, » affirme Johanne Perron, la directrice générale de la Coalition. Plus de cent ans se sont écoulés depuis que les femmes ont obtenu le droit de vote avant que le Nouveau-Brunswick n'élise la première femme première ministre. La population a aussi élu un nombre record de femmes députées : elles occuperont 34,7 % des sièges à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick.

« Il s'agit non seulement d'une victoire politique, mais aussi d'une victoire pour l'équité salariale », ajoute Mme Perron. « Cette élection marque la première fois dans l’histoire de la province où le parti qui formera le prochain gouvernement s'est engagé à étendre l'équité salariale au secteur privé. »

La plateforme électorale du Parti libéral comprend l'engagement suivant : Mettre en œuvre par étapes l’équité salariale dans le secteur privé et dans le secteur des soins en utilisant un modèle similaire à celui utilisé au Québec et en Ontario.[1]

Le soir de l'élection, la première ministre désignée, Susan Holt, a réitéré l'engagement de son Parti envers l'équité salariale sur les ondes de CBC News : « C'est l'une des choses dont je suis vraiment fière et qui figure dans notre plateforme, c'est un engagement en faveur de l'équité salariale, parce qu'il faut un salaire égal pour un travail de valeur égale, quel que soit le genre de la personne qui fait le travail, et c'est quelque chose qu'un gouvernement Holt sera fier de mettre en place, et dont mes filles, j'en suis sûre, seront heureuses de faire partie. »

Le Parti vert, qui a remporté deux sièges, s'est aussi engagé à adopter une loi sur l'équité salariale pour le secteur privé dans sa plateforme électorale - un engagement qu'il a renouvelé depuis la première plateforme du Parti en 2010.

« Cela fait plus de 30 ans que nous revendiquons l'équité salariale dans le secteur privé au Nouveau-Brunswick et nous accueillons favorablement l'engagement du Parti libéral et du Parti vert. Le nouveau gouvernement a la responsabilité de corriger cette discrimination sexiste de longue date et il nous tarde de collaborer avec tous les partis élus pour faire du droit à l'équité salariale une réalité pour l’ensemble les Néo-Brunswickoises et Néo-Brunswickois » a ajouté Mme Perron.

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[1] Le Québec et l'Ontario ont adopté des lois sur l'équité salariale pour le secteur privé datant respectivement de 1997 et de 1990. Ils ont jugé essentiel d'inscrire le droit à l'équité salariale dans une loi puisque les mesures volontaires et les demi-mesures étaient inefficaces et qu'une loi s'imposait.

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Rachel Richard
Affaires publiques et communications