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October 18, 2025
at 12:45 PM ADT
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L'équité est toujours en marche

Fredericton — Vingt-cinq ans après la première Marche mondiale des femmes, plus de 250 personnes ont repris la rue à Fredericton sous le thème « Équité en marche », pour rappeler que la lutte pour l’équité et la justice n’est pas terminée.

Organisée par la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick avec l’appui d’un comité organisateur, la marche a rassemblé les personnes participantes autour du même esprit de solidarité qui animait celle de 2000. Elles ont réaffirmé les revendications portées il y a 25 ans : l’adoption d’une loi sur l’équité salariale et la mise en place de mesures concrètes pour éliminer la violence envers les femmes.

« Marcher ensemble aujourd’hui, c’est un important rappel de notre force collective », souligne Raphaëlle Valay-Nadeau, présidente de la Coalition. « Si nous sommes encore ici, c’est parce que les revendications de 2000 demeurent toujours aussi urgentes. »

Comme celle d’aujourd’hui, la marche de 2000 s’est tenue lors de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Ce fut un choix symbolique, car pour ces femmes, « corriger la discrimination dans les salaires, c’est corriger une partie de la pauvreté des femmes ». C’est pourquoi elles réclamaient une loi sur l’équité salariale, un objectif qui reste encore à atteindre pour bien des femmes au Nouveau-Brunswick.

« Depuis 2000, nous avons remporté d’importantes victoires : une loi sur l’équité salariale dans le secteur public, des hausses dans les salaires de secteurs essentiels et une loi fédérale protégeant des millions de travailleuses. Mais les femmes du secteur privé attendent toujours. Il est temps de faire respecter le droit à l’équité salariale pour tout le monde, et nous espérons que cette fois, le gouvernement passera à l’action », a lancé Valay-Nadeau.

Des personnes issues de tous les paliers de gouvernement, dont la première ministre, la ministre de l’Égalité des femmes, la lieutenante-gouverneure et la mairesse de Fredericton, ont également pris part à la marche, témoignant de l’importance et de la portée de la cause. Rappelons que la plateforme libérale promet d’étendre l’équité salariale au secteur privé et au secteur des soins.

Pour celles qui ont marché en 2000, cette marche était « la première étape d’une lutte à poursuivre ».

« Aujourd’hui, revoir des femmes de toutes les générations marcher côte à côte, c’est émouvant », raconte Nancy Hartling, coprésidente de la délégation néo-brunswickoise en 2000 et ancienne sénatrice du Canada. « Vingt-cinq ans plus tard, on marche encore pour les mêmes valeurs, et la solidarité n’a jamais faibli. C’est ensemble qu’on avance. »

 

En 2000, 139 femmes du Nouveau-Brunswick avaient pris la route vers New York pour participer à la première Marche mondiale des femmes. Le convoi s’était arrêté à Fredericton, Montréal et Ottawa avant d’arriver à destination. Les déléguées y avaient présenté une pétition signée par 30 000 personnes, ainsi que des contrats de solidarité de 73 organismes réclamant l’adoption d’une loi sur l’équité salariale au Nouveau-Brunswick.

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Rachel Richard
Directrice adjointe