Moncton — La Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick s’inquiète de l’absence de la mention des salaires dans l’accord fédéral-provincial d’un an pour l’apprentissage et la garde de jeunes enfants.
« Nous saluons les efforts du gouvernement provincial pour améliorer la formation et la qualité des services de garde. Cependant, cela doit aller main dans la main avec une rémunération équitable pour les éducatrices et éducateurs de la petite enfance et présentement, leurs salaires sont encore loin de l’équité salariale », souligne la présidente de la Coalition, Frances LeBlanc.
En effet, une étude de 2014 révélait que le salaire équitable pour les éducatrices et éducateurs de la petite enfance aurait été d’environ 20 $ l’heure. Six ans plus tard, les salaires n’atteignent que 18 $ l’heure.
« Il faut poursuivre les investissements pour assurer l’équité salariale, réduire les difficultés de recrutement et de rétention de personnel qualifié et bâtir un système de services de garderies de qualité. C’est l’ensemble de la société qui en bénéficiera », ajoute Frances LeBlanc.
La Coalition tourne donc les yeux vers les prochains budgets des gouvernements provinciaux et fédéraux. Elle fonde beaucoup d’espoir sur la promesse fédérale de créer un système de garde à la petite enfance à l’échelle du Canada.
« La pandémie menace un retour en arrière pour les femmes, en grande partie à cause des perturbations apportées dans les services de garde. C’est pourquoi le Nouveau-Brunswick doit se doter d’un système de services de garderie éducatifs de bonne qualité, abordables et inclusifs. C’est essentiel pour les enfants, les familles, la pleine participation des femmes au marché du travail et une relance économique juste et durable » conclut Frances LeBlanc.
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