Moncton — La Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick se réjouit de l’investissement de 9,2 millions $ dans les services d’aide aux victimes de violence fondée sur le genre. Cette augmentation vise à améliorer la qualité et l’accessibilité des services, notamment en investissant dans la rémunération, le soutien administratif et la rétention du personnel de première ligne.
Le personnel, composé presque exclusivement de femmes, est parmi les moins bien rémunérés du secteur des soins communautaires, malgré la complexité et l’importance de son travail. Selon les évaluations d’équité salariale menées par la Coalition en 2020–2021, un salaire équitable pour les intervenantes de crise devrait aujourd’hui atteindre 30,26 $/heure, mais certaines gagnent encore moins de 20 $/heure, faute de minimum garanti.[1]
« C’est une excellente nouvelle. Depuis des années, nous demandons un financement stable et suffisant pour que ces services offrent des salaires équitables. Trop souvent, les organismes ont dû faire des campagnes de financement à cause du manque de revenus.
Le gouvernement s’est engagé à étendre l’équité salariale au secteur privé et au secteur des soins. Nous nous attendons donc que ces investissements dans les salaires permettent d’atteindre l’équité salariale, » affirme Johanne Perron, directrice générale de la Coalition pour l’équité salariale du Nouveau-Brunswick. « Il faut s’assurer que chaque dollar investi rapproche ces travailleuses d’un salaire équitable. »
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[1] La Coalition pour l’équité salariale N.-B. (2020). La valeur des soins : le maintien de l’équité salariale dans les soins à domicile, les maisons de transition et les résidences communautaires.